Cette perspective s’inscrit dans le but de comprendre les phénomènes cérébraux impliqués dans les pratiques méditatives de pleine conscience et de l’autocompassion. La compréhension de ce qui se déroule dans le cerveau pendant la méditation légitime l’entraînement de cette pratique auprès des personnes sceptiques qui doutent de leur effet, en particulier en milieu scolaire / universitaire auprès des jeunes. On l’a lu et sans doute aussi constaté : durant les deux dernières années, les jeunes ont subi de plein fouet les mesures politico sanitaires. A l’âge de la transformation radicale, de la projection existentielle, de la césure avec l’univers connu de l’enfance et de l’ouverture indispensable sur le monde, ils ont été soudain confrontés à des portes fermées, des restrictions de toutes sortes et à des horizons bouchés y compris dans les premiers cercles interpersonnels. Leur questionnement est tangible, quand leur souffrance ellemême n’est pas palpable. Le public cible est né autour de l’an 2000, et qui en l’espace d’une vingtaine d’années s’est trouvé confronté bien malgré lui à des événements majeurs anxiogènes « virus, écoanxiété, guerre ». Pour cette génération en particulier, la perspective cherche à répondre à la question suivante : comment cheminer de la peur à la confiance grâce à la méditation, sur une base neuroscientifique ?